À trois jours du scrutin présidentiel, savez-vous quel candidat aura votre suffrage ? Votre cerveau est loin d’être inactif pendant cette campagne. On vous explique ici les mécanismes cérébraux de la prise de décision. Spoiler : une « banane » intervient dans l’histoire, et menace votre rationalité.
Voter ou ne pas voter à ce scrutin présidentiel du 23 avril ? Voter « utile », ou selon ses idéaux ? Pour lequel des onze candidats ? La prise de décision est une fonction essentielle du cerveau. Le 25 avril 2014, l’émission Science publique de Michel Alberganti la passait au scanner des neurosciences. Avec notamment Philippe Damier, professeur de neurologie au CHU de Nantes et Alain Berthoz, neurophysiologiste. Grâce à cette archive (toujours d’actualité malgré les progrès des neurosciences, nous a assuré Philippe Damier), on lève le voile sur les mécanismes à l’œuvre dans votre petite usine mentale lorsque vous devez peser le pour, le contre, convoquer votre libre arbitre, et finalement, opter pour le choix qui vous semble juste. Sachant qu’une donnée vient compliquer l’équation : les émotions, parties prenantes du processus, qui peuvent menacer la rationalité de votre choix.
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